Jahresbericht 2021/2022
Der Jahresbericht 2021/2022 ist nun online – und zwar zum ersten Mal in der Geschichte von IngCH ausschliesslich im digitalen Format.
Nach der pandemiebedingten Pause konnten unsere Nachwuchsförderprogramme endlich wieder durchstarten: An insgesamt 33 Technik- und Informatikwochen, 9 «Achtung Technik Los!» Aktionstagen und 7 Meitli-Technik-Tagen konnte die interessante Welt der Technik und Informatik aufgezeigt werden. 2500 Jugendliche wurden so direkt erreicht.
Neben dem erstmaligen Onlineformat des Jahresberichts haben noch mehr digitale Veränderungen stattgefunden: Die IngCH-Website wurde neu lanciert und verfügt jetzt über ein interaktives und informatives Studien-Dashboard. Ausserdem ist unser Magazin IngFLASH nun ein Online-Magazin. In den Kategorien Portrait, Standpunkt und Science & Technology erscheinen regelmässig spannende Artikel online.
Den ausführlichen Jahresbericht 2021/2022 finden Sie hier. Eine Zusammenfassung über unsere Tätigkeiten und die Vorteile einer Mitgliedschaft bei IngCH finden Sie zudem in unserem Factsheet.
Anmeldung Meitli-Technik-Tage Herbst/Winter
Das neue Schuljahr hat begonnen und somit gehen auch die Meitli-Technik-Tage weiter. Die Anmeldungen für die Schnuppertage im Herbst und Winter 2022 sind offen: An insgesamt sechs Daten besteht die Möglichkeit, einen Einblick in Technikberufe bei UBS Business Solutions, Feller AG by Schneider Electric, ABB und Siemens zu erhalten.
Wir freuen uns auf zahlreiche Anmeldungen und auf spannende Tage bei den Unternehmen!
Mit den Meitli-Technik-Tagen zeigen wir Schülerinnen der Sekundarstufe I die Vielfalt technischer Berufe auf und geben ihnen einen einmaligen Einblick in die Technikwelt.
Un nouvel implant pour traiter des paralysies
L’image avait fait le tour du monde, fin 2018. David Mzee, un patient rendu paraplégique lors d’un accident de sport ayant provoqué une lésion partielle de sa moelle épinière, quittait sa chaise roulante pour se mettre à marcher avec l’aide d’un déambulateur. La réactivation de la moelle épinière avec des stimulations électriques donnait les premières preuves de sa pertinence.
Trois ans plus tard, une nouvelle étape est franchie par les équipes de Grégoire Courtine, neuroscientifique et professeur à l’EPFL, et Jocelyne Bloch, neurochirurgienne et professeure au CHUV. Grace au développement de nouveaux implants optimisés pour stimuler la région de la moelle épinière qui contrôle les muscles du tronc et des jambes et d’un nouveau software intégrant de l’intelligence artificielle, trois patients ayant souffert d’une lésion complète de la moelle épinière sont à présent capables de marcher en dehors du laboratoire. «Nos algorithmes de stimulation continuent à imiter la nature, explique Grégoire Courtine. Les nouveaux implants souples que nous plaçons sous les vertèbres au contact de la moelle épinière sont capable de moduler les neurones qui régulent l’activité de groupes musculaires précis. On peut ainsi activer la moelle épinière comme le cerveau le ferait naturellement pour tenir debout, marcher, faire du vélo, de la natation, etc.»
Un bouton pour activer les séquences motrices
En cette froide journée de décembre, des giboulées de neige s’abattent sur le Grand-Pont, à Lausanne. La bise glacée ne décourage pourtant pas Michel Roccati, un patient italien qui souffre d’une paraplégie complète suite à un accident de moto survenu 4 ans plus tôt. Il a lui aussi reçu le nouvel implant placé contre sa moelle épinière au CHUV par la neurochirurgienne Jocelyne Bloch.
Autour de lui, l’équipe du centre .NeuroRestore s’affaire. Deux petites télécommandes sont fixées sur un déambulateur. Une tablette envoie, sans fil, les commandes de stimulation au pacemaker qui est situé dans l’abdomen de Michel, et qui ensuite relaie les stimulations à l’implant médullaire pour permettre à Michel de se lever. Cramponné à son déambulateur, il fait la démonstration du système. Une pression sur le bouton de droite, conjointement à sa volonté d’activer ses muscles, et sa jambe gauche se fléchit comme par magie. Puis se repose, quelques centimètres plus loin. Michel actionne alors le bouton de gauche et sa jambe droite fait un pas. Il marche ! «Les tout premiers pas ont été vraiment incroyables, inespérés ! témoigne-t-il. Je m’entraîne énormément depuis plusieurs mois. Je fixe mes objectifs. Je peux même monter et descendre des escaliers. Je pense pouvoir franchir 1 km d’ici l'été.»
Deux autres patients suivent avec succès le même protocole, décrit aujourd’hui dans Nature Medicine. «La clé, ici, a été de pouvoir insérer un implant plus long et plus large, avec des électrodes disposées de manière à les faire correspondre précisément aux racines nerveuses de la moelle épinière qui nous permettent d’accéder aux neurones qui contrôlent les muscles », précise Jocelyne Bloch. Cela permet davantage de sélectivité et de précision dans le contrôle des séquences motrices associées à chaque activité.
En un seul jour
Un entraînement poussé est bien sûr nécessaire pour que les patients gagnent en mobilité. La récupération n’en est pas moins spectaculaire : «En une seule journée après l’activation de leur implant, nos trois patients pouvaient se lever, marcher, pédaler, nager et contrôler des mouvements du tronc, précise Grégoire Courtine. Ceci grâce à des programmes de stimulation spécifiques à chaque type d’activité, qui peuvent être sélectionnés à la demande sur la tablette, et ensuite générés par le pacemaker implanté dans l’abdomen.»
Aussi impressionnants que soient les résultats immédiats, c’est toutefois après quelques mois d’entraînement que les progrès se sont révélés les plus spectaculaires. Un programme d’entraînement à l’aide des programmes de stimulation a permis aux patients de regagner de la masse musculaire, d’augmenter leur autonomie de mouvement, et de renouer avec certaines activités sociales – partager une boisson debout à un bar, par exemple. Avantage considérable, grâce à la miniaturisation des équipements, ces entraînements peuvent se dérouler en extérieur et non plus seulement dans un laboratoire.
«Nous avons démontré une fois de plus la pertinence de notre approche, souligne Grégoire Courtine. Grâce à notre étroite collaboration avec ONWARD Medical, désormais cotée à la Bourse européenne, nous allons pouvoir transformer ces travaux de recherche en de véritables traitement dont pourront bénéficier des milliers de personnes de par le monde.»
Pour en savoir plus, visionnez le reportage vidéo de l’EPFL :
https://youtu.be/4wUADfnCMdc
Source : EPFL
Auto : Emmanuel Barraud
Image : © EPFL / Alain Herzog 2021
Meitli-Technik-Tage im Frühling 2022
Insgesamt fünf Meitli-Technik-Tage durften wir in diesem Frühjahr durchführen. Herzlichen Dank an Siemens, MAN Energy Solutions und ABB für die tolle Möglichkeit! Wir freuen uns auf die weitere Zusammenarbeit. Zudem dürfen wir uns über Zuwachs von Unternehmen, die sich am Projekt beteiligen, freuen: Neu werden im Herbst 2022 UBS Business Solutions und Feller AG by Schneider Electric jeweils einen Meitli-Technik-Tag anbieten.
Mit den Meitli-Technik-Tagen wollen wir junge Frauen für technische Berufsausbildungen begeistern und ihnen einen Einblick in die Technikwelt ermöglichen.
Im Video sehen Sie einige Highlights von den zweitägigen Meitli-Technik-Tagen bei MAN Energy Solutions im April.
https://youtu.be/976ek0xZFEI
«Es gibt keine schlechten Bewerber:innen, es gibt nur schlechte Matches»
David Gisler ist Head of Talent Acquisition bei Siemens und Vorstandsmitglied bei IngCH. Obwohl der studierte Soziologe in seiner Funktion im Personalwesen tätig ist, besitzt er eine grosse Begeisterung für technische Themen und schlägt auf diese Weise die Brücke zwischen Mensch und Technik. Wie sich Siemens für die Nachwuchsförderung engagiert und weshalb heutzutage bei der Rekrutierung die Persönlichkeit eine grössere Rolle spielt als das ausschliessliche Beherrschen einer Technologie, erfahren Sie im Interview.
David Gisler, wie sieht Ihr Werdegang aus?
Ich habe das naturwissenschaftliche Gymnasium besucht, weil ich schon immer an technischen Themen interessiert war. Seit meiner Kindheit wollte ich wissen, wie etwas funktioniert. Während des Gymnasiums war mir aber auch das Thema «Mensch und Gesellschaft» wichtig. Ich habe mich deshalb für ein geisteswissenschaftliches Studium entschieden: Soziologie.
Im Personalwesen kann ich nun beide Welten vereinen. Einerseits sind das technische Verständnis und das analytische Denken sehr wichtig, damit man die Bewerbungen aus dem technischen Umfeld gut verstehen kann und weil auch unsere Rolle in der Rekrutierung immer mehr von neuen Technologien wie künstlicher Intelligenz geprägt wird. Andererseits ist auch ein Verständnis für die Menschen essenziell, um den Einfluss der Technik auf die Gesellschaft zu verstehen.
Wieso engagiert sich Siemens bei IngCH für die Nachwuchsförderung?
Nachwuchsförderung ist bei uns ein grosses Thema. Wir haben unser eigenes Programm «Generation 21» und beginnen damit auf Kindergartenstufe. Es gibt eine sogenannte Forscherkiste, mit welcher die Kinder selbst Sachen ausprobieren können. Auf der Primarschulstufe wird es konkreter: Wir bieten Programmier- und Denkworkshops an, um den technischen Zugang zu ermöglichen. In der Berufsbildung wird es noch greifbarer. Jedes Jahr bilden wir 260 Lernende aus. Zudem pflegen wir eine enge Zusammenarbeit mit den Hochschulen und sponsern beispielsweise den Siemens Excellence Award. Dieser Preis ist mit 10’000 Franken dotiert und geht an die beste Bachelor-Diplomarbeit im technischen Umfeld. Alle diese Bemühungen werden abgerundet durch unser Engagement bei IngCH. Damit unterstützen wir verschiedene Projekte, wie zum Beispiel die Meitli-Technik-Tage, «Achtung Technik Los!», Technik- und Informatikwochen sowie diverse weitere Aktivitäten.
Wie hat sich die Rekrutierung von Ingenieur:innen bei Siemens verändert?
Es hat ein grosser Wandel stattgefunden. Früher haben wir uns mehr auf die Beherrschung von Technologien und Tools fokussiert. In der heutigen Welt wandeln sich diese immer schneller. Deshalb legen wir den Schwerpunkt auf Persönlichkeiten. Zwei Kerndimensionen sind «Growth Mindset» und «Empower People». Die Leute begeistern zu können und selbst immer neugierig zu bleiben, sich in neue Themen hineinzudenken, etwas schnell erlernen zu können: Das sind für uns Schlüsselkompetenzen.
Welches sind für Siemens die grössten Herausforderungen bei der Suche nach neuen Mitarbeitenden?
Wir sagen immer, dass es keine schlechten Bewerber:innen gibt, es gibt nur schlechte Matches. Unsere grösste Herausforderung ist es, die Talente mit den richtigen Aufgaben zusammenzuführen. Man darf nicht vergessen, dass wir einen Grossteil unseres Lebens bei der Arbeit verbringen. Wenn die Arbeit mit Passion ausgeübt werden kann, dann haben wir eine grosse Genugtuung in unserem Beruf. Und genau hier sehen wir die Herausforderung: Dass es sowohl für die Bewerber:innen passt als auch für unser Unternehmen.
Was würden Sie Schüler:innen für die Berufs- und Studienwahl mit auf den Weg geben?
Wichtig ist, dass man sich für etwas entscheidet, wofür man eine Passion hat. In jeder Funktion wird es schwerfälligere Phasen geben. Dann hilft es, wenn man mit Überzeugung und Begeisterung dranbleibt und so auch die schwierigeren Zeiten übersteht. Ich denke, dass es falsch ist, sich aus rationalen Gründen für einen Beruf zu entscheiden, zum Beispiel Ingenieur:in zu werden, nur weil die Jobsicherheit garantiert ist. Das wäre die falsche Motivation. Für IT-Themen zu brennen, dank Technologie etwas in die Nachhaltigkeit zu investieren: Wenn das die Treiber sind, dann ist ein Beruf im technischen Umfeld bestimmt die richtige Entscheidung.
Interview: Nathalie Künzli, Projektleiterin IngCH
Meitli-Technik-Tage bei ABB
Die Berufswahl ist alles andere als eine einfache Entscheidung. Die Meitli-Technik-Tage haben unter anderem das Ziel, jungen Frauen eine der vielen Türen zu öffnen und einen Einblick in die technische Berufswelt zu geben.
Bei ABB und libs Industrielle Berufslehren Schweiz nahmen diese Woche rund 38 Mädchen an den Meitli-Technik-Tagen teil. Viele konnten während des interaktiven Programms zum ersten Mal Technikluft schnuppern und sich einen Überblick über die Welt der Technik und Informatik verschaffen.